Le champagne se donne à voir, à entendre, avant même d’être humé et dégusté. Il joue, il chante, il vrille. Son écume est comme un rêve qui passe. Quelques gorgées de ce nectar et les ombres s’éloignent.
George Sand disait qu’il “aide à l’émerveillement” ; Marlene Dietrich qu’il “vous donne l’impression que c’est dimanche et que les jours meilleurs sont très proches”. La poétesse Jacqueline Delpy voit dans “l’essor des milliers de bulles (…) les espoirs minuscules montant à l’assaut des demains (…) son or est un peu de destin qui danse”. Ascension et volupté. Ce breuvage de connivence babille, pétille et enveloppe déjà par ses teintes qui retiennent toutes les couleurs de l’automne : du jaune paillé à l’ambre, du rose tendre au pourpre. Il ferait préférer la solitude aux mauvais amants. Ainsi, l’écrivain américain, M.F.K. Fisher, écrivait en 1929 : “Je croyais que je chérirais l’amoureux qui arriverait à garnir mon plateau de petit déjeuner d’un bouquet de violettes de Parme. Plus tard, mon rêve est devenu une demi-bouteille de champagne frais, une demi-heure avant le plateau !” Marilyn Monroe préférait boire seule une coupe de Dom Pérignon dans la chaleur d’un lit défait : “Donnez-moi du champagne et je suis au paradis.” (extrait de Vin.LeFigaro)
Et voilà, quelques citations célèbres :
“Le champagne: c’est le seul vin qui laisse la femme belle après boire!” Madame de Pompadour (1750.)
“Le champagne aide à l’émerveillement” George Sand (1850.)
« Je le bois lorsque je suis joyeuse et lorsque je suis triste. Parfois, je le prends quand je suis seule. Je le considère obligatoire lorsque j’ai de la compagnie. Je joue avec quand je n’ai pas d’appétit, et j’en bois lorsque j’ai faim. Sinon je n’y touche jamais, à moins que je n’aie soif » Elisabeth Bollinger (1961.)
Bonne dégustation!
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